Les figures historiques qui ont marquées la ville
Marin de Dièreville (1653-1738)
Marin Dières dit Marin de Dièreville est né en 1653 dans le Calvados, probablement à Pont-l’Évêque. C’est là qu’il meurt en 1738.
Auteur de textes en poésie galante et chirurgien à l’hôpital de Pont-l’Évêque, Marin de Dièreville est surtout connu pour son voyage d’exploration en Acadie. Ordonnée par Louis XIV, cette expédition avait pour objectif de ramener en Europe de nouvelles plantes médicinales. Le genre d’arbustes “Dierevilla” porte son nom.
Pour rendre hommage à cet explorateur pontépiscopien, la ville de Pont-l’Évêque et le service des Parcs et Jardins ont créé, en 2009, un jardin paysager qui lui est dédié situé derrière l’église Saint Michel.
Jacques-Guillaume Thouret (1746-1794)
Né le 30 avril 1746 à Pont-l’Évêque, fils de notaire, juriste, notable éclairé de l’ancien régime, Jacques-Guillaume Thouret est un des rédacteurs des cahiers de doléances de Rouen puis élu du Tiers état aux États généraux en 1789.
Plusieurs fois président de l’Assemblée nationale, il participe activement à la rédaction de la Constitution qu’il a l’honneur de présenter au roi le 3 septembre 1791.
On retient de lui, dans l’Assemblée nationale constituante, ses prises de position laïques (nationalisation des biens du clergé, suppression des ordres religieux) et sa volonté de réorganiser le pouvoir judiciaire autour d’un code civil. On le tient aussi, avec Sieyès, pour le père des départements français. Orateur méthodique et d’une haute influence sur l’Assemblée nationale, Thouret, par ses discours, joua un rôle majeur entre 1789 et 1791
Ferdinand Hamelin (1726-1864)
Ferdinand Alphonse Hamelin est né le à Pont-l’Évêque et mort le à Paris. Il fut amiral de France, ministre de la marine sous le Second Empire. Il est le neveu de l’amiral Emmanuel Hamelin. Il se distingue par plusieurs opérations victorieuses, notamment le bombardement d’Odessa (22 avril 1854), où soixante navires marchands russes sont coulés, et le débarquement d’Eupatoria (13 septembre 1854). Il échappe miraculeusement à la mort lors du bombardement de Sébastopol (17 octobre 1854), lorsqu’un obus fait exploser la dunette de son navire, la Ville-de-Paris, blessant grièvement une partie de son état-major. Le 2 décembre 1854, Hamelin est élevé par l’Empereur à la dignité d’amiral de France. Revenu en France, il prend le 19 avril 1855 la tête du ministère de la marine, à la suite de Théodore Ducos. Le 24 novembre 1860, l’Empereur met un terme à sa carrière en le nommant Grand Chancelier de l’Ordre impérial de la Légion d’honneur. Il meurt quatre ans plus tard, le 16 janvier 1864. le 26 janvier, au terme de grandioses funérailles, il est inhumé aux Invalides.
Robert de Flers (1872-1927)
Descendant d’une ancienne et illustre famille de Normandie, fils d’un sous-préfet de Pont-l’Évêque et originaire de Pont-l’Évêque, Robert de Flers fit des études de lettres et de droit et songea à entrer dans la diplomatie avant de se tourner vers la littérature et le journalisme. Il fut le condisciple de Marcel Proust au lycée Condorcet et ils devaient rester très liés tout au long de leurs vies.
Un voyage en Orient à la fin de ses études, lui inspira ses premiers écrits : une nouvelle, La Courtisane Taïa et son singe vert, un conte, Ilsée, princesse de Tripoli et un récit de voyage, Vers l’Orient.
Le Général Albert Daugan (1866 – 1952)
Le Général Daugan est connu pour sa carrière marocaine, en particulier pour son rôle comme commandant de la subdivision (puis région) de Marrakech en 1922-1925 et surtout comme commandant général du front Nord pendant la guerre du Rif du 25 mai au 24 juillet 1925 avant l’arrivée du général Naulin. Cette période est la plus difficile ; il faut empêcher Abd el Krim d’atteindre Fès et Taza pour donner la main aux rebelles non encore soumis. Le Maréchal Lyautey choisit Daugan pour assumer cette lourde tâche. Le Général Daugan a vécu à Pont-l’Évêque à partir de 1930 dans le manoir des Tourailles. Avec son épouse, il fut à l’origine de l’œuvre Le Colis du soldat à partir de 1939, une œuvre caritative locale permettant aux soldats prisonniers de recevoir des vêtements, de la nourriture et de l’argent. Il a été inhumé à Pont-l’Évêque le 20 mai 1952. Une allée porte aujourd’hui son nom à Pont-l’Évêque.